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10/03/11

Campile, Messa d'i Vivi

01. Introit, Mihi autem 02. Introit, De ventre matris meae 03. Kyrie Eleïson 04. Gloria in excelsis Deo 05. Offertorium, Mihi autem 06. Sanctus 07. Agnus Dei 08. Communio, Simon Ioannis


Bien que l’église paroissiale de Campile soit dédiée à Saint Pierre et Saint Paul Apôtres, la fête principale du village est célébrée en l’honneur de Saint Pierre le 1er août au lieu du 29 juin comme le prévoit le calendrier. L’église a été en effet dédiée à Saint Pierre avant de l’être également à Saint Paul, les deux saints étant, comme on le sait, pratiquement inséparables dans l’iconographie et la liturgie.  

Nous n’avons pas trouvé, en tant que tel,  le propre de cette messe chantée par Orsupaulu Giovannoni, mais elle semble emprunter, d’après nos observations, pour partie à la Messe votive de Saint Pierre Apôtre et/ou des deux Apôtres ensemble, ainsi qu’à la Vigile des Saints Apôtres Pierre et Paul. A moins que ce que Giovannoni appelait la «Messe des Apôtres» soit une cérémonie ayant aujourd’hui disparu de la liturgie.




Notes :
  • Après l’introït Mihi autem de cette messe à Saint Pierre Apôtre, nous avons ajouté l’introït de la Saint Jean-Baptiste De ventre matris meae, le 24 juin, sans doute recueilli à quelques années d’intervalle. Ces deux introïts nous interpellent : Ils diffèrent totalement par leurs mélodies, notamment pour le psaume et la doxologie Gloria Patri et Filio. Si celle du Mihi autem est conforme aux mélodies généralement connues ailleurs pour assurer cette fonction, celle employée pour le De ventre matris meae est celle du Magnificat sur le «ton royal», très usité en Corse comme ailleurs. Nous ne savons s’il existait un degré de solennité justifiant l’emploi de l’une ou de l’autre, ou si Giovannoni en choisissait une indifféremment, ou s’il existe une autre raison encore.
  • Voici les textes de l’Offertoire et de la Communion, dont les mélodies peuvent être utilisés en lieu et place tout le long de l’année liturgique, comme c’est souvent l’usage. 
  • Les différentes versions nous ayant servi de base pour l’enregistrement de tous ces chants sont tantôt à une, deux ou trois voix. Nous avons donc éventuellement pu recréer les voix de bassu et terza sur certains passages où elles étaient absentes en nous inspirant naturellement des autres chants, et en nous attachant à respecter autant que possible l’esprit et les sonorités harmoniques d’origine, en évitant au mieux la caricature.
  • Certains de ces chants sont également déposés auprès de la médiathèque Repertorium du Centru Culturale Voce.

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