01. Subvenite sancti Dei
02. Requiem AEternam
03. Kyrie Eleïson
04. Dies Irae
05. Domine Jesu Christe
06. Sanctus
07. Miseremini mei
08. Agnus Dei
09. Lux AEterna
10. Libera me Domine
11. In paradisum
12. Benedictus
Dans les années 1970-80, le dernier chantre vivant, Orsupaulu Giovannoni, se consacra par bonheur à un important travail de sauvegarde de ces chants, enregistrant les mélodies de seconda ainsi que les voix de bassu et de terza qu’il connaissait également par cœur, sur un magnétophone à bandes mis à disposition par un ami villageois, où il enregistrait les voix les unes par-dessus les autres. Cela dénote chez cette homme une oreille harmonique très affûtée ainsi qu’une mémoire auditive assez étonnante.
Tenant à ce que sa propre messe de funérailles soit chantée avec le versu traditionnel de Campile, Giovannoni réalisa ainsi un enregistrement à trois voix, qui fut, à notre connaissance, diffusé pour cette occasion en février 1984, selon la volonté du défunt.
Depuis lors, tout ce patrimoine a pourtant sombré dans un oubli quasi-total, et demeure à ce jour pratiquement inédit, notamment à Campile même, où notre souhait serait que ce répertoire soit à nouveau connu, voire chanté, en tout cas enrichi par d’autres enquêtes et collectages.
Notes:
- Les différentes versions nous ayant servi de base sont tantôt à une, deux ou trois voix. Nous avons donc éventuellement pu recréer les voix de bassu et terza sur certains passages où elles étaient absentes en nous inspirant naturellement des harmonies des autres chants, et en nous attachant à respecter autant que possible l’esprit d’interprétation originel.
- Si les chants Subvenite et In paradisum, toujours à peu près semblables d’une région à l’autre, semblent dans notre interprétation plus hauts dans les aigus que les autres chants de la messe des défunts, bien que chantés sur la tonalité choisie (Sol), c’est bien par écriture propre et non par la tonalité qu’il en est ainsi. Nous avons pensé que ce fait devait être respecté en tant que volonté du compositeur anonyme, visant ainsi sans doute à mettre en valeur le message liturgique par le biais de la hauteur du chant.
- Certains de ces chants sont également déposés auprès de la médiathèque Repertorium du Centru Culturale Voce.
- Nous remercions Ghjuanfrancescu Luciani qui a pu collecter certains témoignages à Campile.
- Nous remercions M. Marküs Römer pour ses témoignages sur le personnage d’ Orsupaulu Giovannoni qu’il a bien connu.
Salute,
RispondiEliminaVi vulia ringrazià per u vostru travagliu,chi mi permette di circà di ricustituisce i versi chjesali di u mò paese vicinu,U Monte,pigliendu esempiu nant'a quelli di Campile,chi ghjera u vechju capicantone di l'antica pieve di Casacconi,sapiendu chi,i versi,cume i paesi,devianu esse vicinenti...
Aghju digià fattu l'ordinariu di i vivi e di i morti,mi ferma assai travagliu,mà ci hé passione e vuluntà,allora si Diu vole,puderaghju favvi sente u mò travagliu dà quì a qualchi tempu...Eccu,a prestu.
O Niculà, ti pregu assai curagiu è forza per cuntinuà u to travagliu. Hè d'impurtanza ciò chè tù faci, è propriu pienu di sensu. Cum'è tù dici, i versi duvianu esse vicini cum'è i paesi, è a to riflessione hè ghjusta, oghje tocca à aduprà quant'omu pò sta ricchezza per ridà fiatu à i nostri paesi chì n'anu bisognu. Sò assai cuntentu chì stu situ t'aiuti, ghjè propriu u so scopu ! À truvacci cun piacè per sente u versu di Monte ...
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